Contrôle anti-alcool et antidrogue

L'un des objectifs de toute école est de veiller à la santé de ses élèves et d'offrir les meilleures conditions d'apprentissage possibles. Beaucoup d'écoles pratiquent dès lors une politique anti-alcool et antidrogue stricte. Mais dans ce contexte aussi, la vie privée de l'élève ne peut pas être négligée.

Contrôle par la police

Si l'école soupçonne qu'un élève a des problèmes, elle peut en informer la police. Celle-ci est compétente pour mener une enquête plus approfondie. Il s'agit précisément là du fil conducteur pour toute cette problématique : les contrôles plus poussés en matière d'alcool et de drogue doivent de préférence être effectués par la police.

Celle-ci est notamment compétente pour :

  • la fouille (forcée) des casiers et des cartables
     
  • le recours à des chiens pisteurs lors d'un contrôle antidrogue
     
  • la réalisation d'un test d'urine.

Si la police veut entreprendre une de ces actions, l'élève peut donc difficilement s'y opposer.

Contrôle par l'école

L'école préfère régler le problème sans l'intervention de la police ? Dans ce cas, elle devra toujours demander le consentement de l'élève (ou des parents) pour pouvoir fouiller un casier ou un cartable. Si l'élève refuse, l'école peut alors bel et bien appeler la police. Il est préférable que la réalisation de tests d'urine soit toujours confiée à la police, étant donné que cela implique la collecte d'informations sensibles.

Le contrôle anti-alcool ou antidrogue a lieu lors d'une activité (par ex. une sortie scolaire ou le voyage scolaire) et le temps manque pour faire intervenir la police ? Dans ce cas, l'école peut toujours décider de renvoyer l'élève chez lui.

Si l'élève consent au contrôle et que l'on trouve quelque chose, il est encore toujours possible d'avertir la police.

Qu'en est-il des résultats du contrôle ?

Il est crucial d'avoir la bonne réaction, tant pour la vie privée de l'élève que pour son statut au sein du groupe/de la classe. Il vaut donc toujours mieux prendre l'élève à part pour discuter de ces problèmes, sans impliquer toute la classe. Bien entendu, les parents peuvent aussi être informés de ces résultats, de sorte que l'élève puisse être bien encadré.

Si un contrôle de police révèle qu'un élève a pris quelque chose, la police ne peut pas en informer elle-même l'école. Elle en discutera alors plutôt directement avec les parents.